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    1956.
    Roger Blondel fait son apparition(1). Tout d'abord de manière anonyme, sans référence à ses écrits précédents et récents, dont les premiers volumes aux éditions Fleuve Noir dans les collections "Anticipation" et "Angoisse".
    Pourtant, l'ouvrage documentaire "Le grand changement de l'Amérique", de Frederick Lewis Allen, qui parait en 1953, aux éditions Amiot-Dumont a pour traducteur un certain Roger Blondel.
    La même année, chez le même éditeur, "Je l'appelais Jimmy", de Elizabeth Gray Vining, a aussi pour traducteur Roger Blondel.
    En 1963 et 1968, les ouvrages "La Porte des Lions" et "Les Épouses des Pharaons", aux éditions Robert Laffont, auront aussi pour traducteur Roger Blondel.
    Sommes-nous en présence du même Blondel ?
    Nous pensons sincèrement que l'on peut répondre "oui". Car n'oublions pas que sous le nom de B.R.Bruss, il réalisera aux éditions du Fleuve Noir, collection Anticipation, la traduction-adaptation de 7 romans de science-fiction.
    B.R.Bruss est bien bi-lingue. Alors, pourquoi pas Roger Blondel ?
    Les romans qui paraissent au Fleuve Noir, restent des romans alimentaires, de bonne et parfois très bonne facture, mais alimentaires. La traduction fait aussi partie de ce genre.
    Ajoutons en plus que Bruss lui-même avouera avoir fait de la traduction dans d'autres domaines que celui de la SF.

cf. ici pour listing et précisions sur ces traductions.

(1) Il existe un livre signé Roger Blondel, ouvrage de phytosociologie (étude des communautés végétales) paru en 1941: "La Végétation forestière de la région de Saint-Paul, près de Montpellier", édité à Lausanne. Il ne s'agit pas, sans aucun doute, du même "Blondel".

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    Le premier roman signé Roger Blondel est édité chez Gallimard, dans la célèbre collection "Blanche".
    Il faudra attendre sept années avant de voir (ap)paraître le deuxième roman "L'Archange", aux éditions Robert Laffont.
    De Roger Blondel, nous aurons en tout 8 romans et 2 nouvelles.
    L'auteur se fera à lui-même un clin d'oeil puisque les couvertures de ses ouvrages "La grande parlerie" et "Un endroit nommé la vie", aux édition JC Lattès, sont des reproductions de deux de ses toiles, signées B.R. Bruss.
    En page 6 de cet ouvrage, nous trouvons :
"L'illustration de couverture est la reproduction d'un tableau de l'auteur qui signe ses peintures B.R. Bruss."

    Il y a un style "Blondel", radicalement différent du Bruss que l'on connaît. Le style "Blondel" est travaillé, vivant, humain, riche, vrai.
    Comparer les romans signés Bruss du Fleuve et les romans signés Blondel n'est pas chose à faire. Les premiers restent des romans alimentaires, alors que les seconds sont des œuvres quasi-philosophiques et d'une remarquable intelligence vis-à-vis de la société et des gens. Autant les romans signés Bruss sont "sérieux" car décrivant des situations dramatiques et inquiétantes (invasions extra-terrestre, fantômes, malédictions, ...), et le lecteur sait les lire comme de la fiction, autant ceux signés Blondel sont ironiques, amusés, cyniques, et le lecteur saura que tout est finalement sérieux, car vrai.

    Vous trouverez ci-dessous les résumés et critiques des huit romans et des deux nouvelles signés Roger Blondel.
    Attention !!! Chefs-d’œuvres !!!!
mouton archange Bradfer
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"Le mouton enragé"
Éditions Gallimard - 1956
        Résumé:
        "Depuis que j'ai découvert que la vie est un théâtre guignol, je suis bien tranquille." C'est par cette phrase que commence ce roman. Le ton est donné, pour trois cent pages.
        Raymond Marescot est un jeune homme de 26 ans qui ne sait pas vraiment quoi faire de sa vie. Il travaille aux Ponts et Chaussées en cette année 1936. Il trouve que le monde est étrange. La vie est fade, répétitive, engourdissante. Il a appris des autres différentes philosophie sur la vie, jusqu'à trouver celle qui lui correspond. Pour lui, rien n'est rien, le monde n’existe pas; donc quelle importance de faire ou dire telle ou telle chose. Il ne prend plus les choses au sérieux et décide donc de vivre sans entrave. Il ne veut plus être un "mouton", mais un mouton révolté, un mouton enragé, enragé de vivre, de profiter pleinement de tout et profiter des autres.
        moutonPrés du square des Batignolles, à Paris, notre héros narrateur, se lance donc dans cette nouvelle vie. Il regarde les trains passer par dizaine et remarque un jolie femme à forte poitrine, habillée en jaune. Sa nouvelle philosophie de la vie ne peut plus l'arrêter, et malgré sa timidité envers les femmes, il travaille sur lui pour ce premier exercice et finalement ose aborder la femme en jaune. Tout peu commencer.
        Raymond n'est pas seul dans la vie. Son meilleur ami, Fabre, est aussi son mentor. Et c'est ce dernier qui va lui expliquer le monde avec ces milliards de "moutons", et ces quelques "lions" qui échappent a la société parce qu'ils sont lucides. Fabre sera l'initiateur de la révolte, du "démoutonnage" de Raymond. Chaque jour Raymond s'imposera une épreuve: aborder une nouvelle femme et coucher avec elle, rencontrer une personnalité, devenir plus riche,...
        Les expériences s'enchaînent les unes après les autres pour voir notre "mouton" essayer de devenir, petit à petit, lionceau, puis lion.

        Critique:
        Roman de révolte douce et solitaire d'un être qui ose prendre des risques dans une société qui étouffe et endort ses gens. Notre narrateur, qui écrit ce roman quelques années plus tard, comme une sorte de journal en décalé, avoue parfois qu'il a écrit ce récit avec quelques difficultés, laissant le récit de côté plusieurs mois parfois. Évidement, tout cela sent le vécu ou le fantasme. L'omniprésence de femmes, en particulier à forte poitrine, tout au long du récit, tout au long de cette tranche de vie est bien digne de Bruss-Blondel.
        Le style est radicalement différent de celui de Bruss et donne parfois des phrases un peu curieuse à lire, où un mot ne semble pas être en accord avec les autres, mais cela donne toute sa saveur au texte. Un style est né, le style Blondel. On ira souvent toucher à l'ironique, au cynique; car il est vrai que la vie de notre narrateur est hors-norme de part son audace, sa chance (mais n'est-ce pas son audace qui créé sa chance ?) et ses relations. Il construit son univers à l'aide de fiches qu'il écrit sur toutes les personnes qu'il connaît afin de mieux s'orienter. C'est une partie d'échec, et Raymond à plusieurs coups d'avance. Mais il est l'un des seuls à savoir que l'on joue une partie, les autres,  les "moutons", ne font que suivre bêtement le chemin.
        Toute la partie consacrée au journal "La Lueur", respire terriblement le vécu. René Bonnefoy ayant été directeur du journal "Le Moniteur du puy de Dôme" pendant de nombreuses années. Le monde du journalisme de 1936, décrit en 1956 et lu de nos jours, ne perds pas une seule ride: c'est le même.
        A la lecture du roman, si l'on occulte le fait que l'histoire se passe en 1936, on peut sans aucun problème la situer en 1956, ou de nos jours. Le texte n'a pas réellement vieillit, il reste totalement d'actualité dans ses propos.
        Le paradoxe de cette histoire est que pour se "démoutonner", Raymond suivra les conseils de Fabre, mouton lui-même, mais mouton lucide. Raymond sera donc sérieux et appliqué; il suivra Fabre dans toutes ses recommandations. Raymond sera le mouton aveugle de Fabre.  Fabre est l'auteur, Raymond, l'acteur.
        Le concept de voir le monde autrement, de voir le monde tel qu'il est vraiment n'est pas né avec le film "Matrix", mais bien des années auparavant. Raymond sait maintenant qu'il a un pouvoir. Celui de diriger sa vie comme il l'entend; celui d'être au dessus des autres et donc de voir loin devant lui, et donc de s'orienter selon ses envies.

        Tous les personnages ont une raison d'être. Tout le monde à son rôle à jouer. Nous sommes sur un échiquier, l'échiquier de la vie, avec les pions-moutons, les figures-lionceaux, et les figures-lions. La partie à peut-être déjà commencée. La stratégie est de mise. Des pions devront être sacrifiés. Rare, très rare sont les pions qui vont pouvoir se transformer en figure. Ce n'est pas un jeu de hasard
    C'est la vie, avec son côté sérieux, tragique ?
    Mais non ! Raymond Marescot vous l'a dit:

"Depuis que j'ai découvert que la vie est un théâtre guignol, je suis bien tranquille."

n.b. : Roger Blondel dans un courrier datant du tout début des années 1950, à l'attention d'un directeur littéraire en vue de faire publier toutes sortes d'ouvrages, précise : "Le Mouton Enragé. Écrit aux trois quarts. Tout au moins pour sa première partie (...) Il pourrait y avoir éventuellement un second volume." L'auteur avait donc l'envie d'écrire une suite avant d'avoir achevé le roman. C'est aussi dans le but d'informer son correspondant qu'il a matière à publication. Pour ce second volume, l'histoire se serait passée pendant la deuxième guerre mondiale. Mais, les autres romans et travaux s’enchaînant, l'auteur n'a pas eut l'envie d'y revenir.


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"L’Archange"
Éditions Robert Laffont - 1963
        Résumé:
    "Il est temps que je me mette à ces cahiers. Dans six semaines je serai probablement mort." Premières lignes du cahier de Patrice. Cahier aux allures d'un journal d'un homme qui annonce qu'il va mourir sous peu.
    Patrice est bien portant; il n'a pas de maladie, il est, bien au contraire, en pleine forme. Mais cette date qu'il présente est sa date de mort; du moins les ordinateurs lui donne 1 chance sur 5 de survivre.
    De part le fait de savoir que se sont là ses derniers jours, Patrice a le besoin de faire le point sur les moments clés de sa vie en y évoquant les personnes qui y ont participé: son père, sa mère et Laura. Du premier, il en ressort une éducation assez stricte, basée sur la croyance catholique. Sa mère, elle, saura lui donner les moments de réconfort après les conflits avec son père. Quant à Laura, elle sera l'amour de jeunesse et L’Amour de sa vie. La confrontation de ces trois personnes lui donnera des moments d'une douceur archangeinfinie et d'autres d'une rudesse tout aussi forte.
    Un de ses souvenirs sera celui de l'installation d'une centrale nucléaire à côté de son village d'enfance, et la confrontation entre son père et celle-ci, entre le passé et le futur, entre la foi et la science. Symbole de celui qui a trouvé Dieu dans son cœur et celui qui le cherche dans son cœur nucléaire.
    A travers les visites que Patrice reçoit dans sa chambre (médecins, psychologues, ingénieurs...) Luc sera la personne en qui il donnera toute sa confiance. Les conversations et sujets abordés font resurgir les moments importants de sa vie.  Le présent appel le passé, mais rapidement le présent s'impose à nouveau avec le compte à rebours: encore quelques jours... à vivre.
    Patrice est astronaute. Après 5 tentatives qui se sont soldés par des échecs fatals, il sera le prochain à tenter de décoller dans une fusée en direction de la lune. Il va peut-être s'apparenter à un archange.

    Critique:
    Deuxième roman signé Blondel, "L'archange"(1) dénote déjà d'avec "Le mouton enragé". Ici, il est question d'un homme qui va mourir. C'est son futur, son destin. Il a fait le choix de le suivre, car cela doit être.
    Quête d'un homme qui fait partie de cette nouvelle génération, en total contraste avec la précédente. Génération scientifique, basé sur le calcul, la probabilité, l'assurance, le concret. L'ancienne, basée sur la religion, la foi, le mystique. Le choc de deux mondes identifiés par un père et son fils. Choc de culture, choc de principes, choc de religions, choc des âmes.
    Là où devait se faire une évolution lente et progressive d'une génération à l'autre, nous avons droit à une brusque confrontation entre le passé et le futur, entre une foi religieuse (humaine) et une foi scientifique (artificielle). Rien en commun. Impossible de communiquer. Un père perd son fils qui décide de devenir ingénieur, alors qu'il attendait de lui de reprendre la ferme. Déception.
    Le lecteur découvre et apprécie ces moments du passé tout en se dirigeant vers la fin du récit. Et même si l'on sait immanquablement ce que seront les dernières pages, on ne peut s'empêcher des les lires avec une boule au fond de la gorge.
    Un choix. Un sacrifice. Tout choix est un renoncement.
    Un homme qui a une croyance scientifique alors que les probabilités sont presque nulles. Qu'est ce qui peut bien motiver un homme à abandonner ceux qu'il aime pour peut-être devenir celui qui a tenté d'atteindre la lune (le ciel) ?
    Il est l'Élu, élu par des scientifiques, et sait que c'est son destin.
    Quand la croyance scientifique s'apparente à l'histoire de l'humanité et son évolution, elle devient d'ordre divine. Et si l'homme avait une mission ? Accéder au divin. On ne peut échapper à son destin; surtout quand on se persuade que le chemin que l'on suit ne peut être que celui-là. Sacrifice d'un homme, et acceptation de ses proches. Parabole religieuse de la trinité, de Marie, de Jésus, d'une histoire qu'il est inconcevable qu'elle ne puisse pas se produire, car, finalement, ne s'est-elle pas déjà produite ? C'était écrit, ou du moins, c'est écrit....dans le journal de Patrice. Mille et une raison d'abandonner, de renoncer, mais aucune n'est choisie. Comment peut-on en arriver à penser et agir de la sorte ? Croyance, foi, sacrifice, pardon - "ils ne savent pas ce qu'ils font".
    Roman du symbole; roman de la parabole. "L'archange" s'impose avec sa légèreté comme une réflexion qui va bien au delà de la foi. 1 chance sur 5. Et pourquoi pas ?

(1) Le manuscrit du roman présenté aux éditions Gallimard n'a pas convaincu. C'est donc chez Robert Laffont que Blondel continue son chemin.

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"Bradfer et l'éternel"
Éditions Robert Laffont - 1964
        Résumé:
    Il n'est pas vraiment possible de résumer ce roman. Premièrement parce qu'il n'y a pas d'histoire et deuxièmement parce qu'on ne sait pas quand cela commence et si cela fini.
    Bradfer est un parisien qui vit tranquillement. Chaque jour est inédit, une nouvelle aventure, une nouvelle rencontre, et tout cela sans aucun problème. Parce que Bradfer, les problèmes, il ne les connaît pas. De l'argent, il en gagne, il en perd, mais ce n'est que matériel. Sa vie, la vie, n'est qu'une expérience que l'on doit vivre sans modération; la vie sert à découvrir un maximum de choses.
    Pourtant, il y a une chose qui l'obnubile: il veut en avoir le coeur net. Et il  l'aura uniquement
, il le sait, le jour où il mourra. Ce jour là, il saura. Car essayer de savoir, de comprendre, semble être la raison d'être.
    Bradfer aime à présenter sa conception du monde aux gens qu'il croise et parfois proposera à ces gens de présenter leur conception. Chaque personne expliquera sa vision, son ressentit, tout comme Bradfer qui exposera d'ailleurs des conceptions différentes chaque jour. Tout expliquer, dans les moindres détails; tout le monde à toujours une réponse aubradferx questions, une explication à tout. Et c'est là que tout bascule. Dès qu'une explication est donnée, celle-ci se révèle - pour le lecteur uniquement -  absurde, improbable, surréaliste. C'est le monde de Bradfer.

        Critique:
    Roman fou de l'explication ultime ayant autant de solutions que d'idées.  Bradfer et les personnages du roman ne font qu'essayer de trouver des explications à tout. Ils passent leur temps à essayer d'expliquer, de comprendre, et heureusement, parfois, ils oublient d'intellectualiser et prennent plaisir aux choses telles quelles sont; tels ces jobobos qu'ils dégustent dans un grand restaurant. Mais finalement, les choses se révèlent. Bradfer n'est qu'un point pur, rien d'autre, tout comme les gens qui l'entourent, tout comme tout être vivant. Un point, sans dimensions, sans volume, sans rien qui le définisse. Alors le temps passe, s'écoule, pour finalement disparaître. En fin de compte, tout ce temps passé à essayer de comprendre, à expliquer, mais aussi à travailler, à s'inquiéter, à résoudre des problèmes, ne permet rien si ce n'est de maintenir le cap vers cette si curieuse finalité.
p142
    Roman improbable, roman impossible aux délires aussi grandioses les uns que les autres. Oh, les poissons du gaz ! Roman poème tant il serait nécessaire de le lire à haute voix pour en écouter la délicieuse mélodie que l'auteur s'amuse à composer en jouant avec les mots, avec les rimes et la langue française. Blondel se joue de la ponctuation qu'il explose et recompose. L'architecture narrative et rédactionnelle est cassée, brisée.  Il suffit de feuilleter rapidement le livre pour se rendre compte que les retours à la ligne sont très rares. Les dialogues sont mis en chapelet au sein de la phrase - cette dernière étant souvent un paragraphe, donnant ainsi à l'oeuvre une unité, une linéarité. La lecture est un chemin, un chemin de vie, chemin qui n'a qu'une seule et unique direction, une seule destination.
    Blondel se joue de nous tant ce roman farfelu regorge d'idées philosophiques simples et percutantes. Il nous explique le monde, la vie au travers de ces / ses phrases d'une grande beauté, d'une grande vérité. "Vous n'avez pas l'air de vous douter que dans mille ans, vous serez mort depuis plus de neuf cents ans !"
    Écrire un tel roman, montre et prouve l'indéniable valeur littéraire de l'auteur, à pouvoir se replonger à chaque session de son travail dans cet univers aussi subtil, aussi puissant, aussi riche et complexe, tout en le maîtrisant avec force finesse et précision.
p143
    Regard fort sur la société, sur le sort de l'humanité, sur l'apparente extravagance de la vie telle qu'elle nous est imposée par la société. Blondel s'amuse à pousser à l'extrême quelques situations, histoire d'en démontrer les défauts et l'absurdité. Telle cette loi nouvellement voté ce matin, qui dit que tout le monde s'appelle Dupont Jean. Cela simplifie largement les taches administratives ! Mais cela nous dit aussi que nous sommes tous abonnés au même trajet, celui qui nous mène au bout du tapis, dans ce trou.
    Délice sans fin que de se replonger au hasard des pages et de s'enivrer de la douce folie, de la musique des mots et de son irrémédiable vérité. Roman aigre-doux qui s'affirme comme un chef d'oeuvre kaléidoscopique inépuisable. Un bonheur !
       

PS: Si vous voulez avoir un idée de ce roman, nous vous invitons a lire d'autres phrases et extraits ici.


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